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La gestion des risques liés au recyclage de batterie de voiture

Recyclage batterie voiture : des défis en matière de sécurité et d’environnement. Découvrez comment les acteurs comme Batribox relèvent ces enjeux !
Recyclage de batterie voiture

Avec l’essor du marché des véhicules électriques, le recyclage de batterie de voiture constitue à présent un enjeu important à l’échelle mondiale. Les matériaux qui composent ces batteries, comme le lithium, présentent des risques pour la santé et l’environnement si ces accessoires ne sont pas gérés correctement. Il est donc essentiel de comprendre quels sont les dangers liés au recyclage de batterie de voiture, comment la législation évolue et de quelles manières les acteurs du marché se préparent à faire face aux nouvelles exigences légales dans ce domaine.  

 

Quels risques pour le recyclage de batterie de voiture ? 

 
Les batteries utilisées sur les voitures électriques impliquent différents défis en termes de sécurité à prendre en compte pour les fabricants. Celles-ci sont composées de matières premières dont l’extraction et la gestion finale (lorsque les batteries sont devenues obsolètes et retirées du marché) ne sont pas sans risques. 

 
Aujourd’hui, l’intégralité des voitures électriques dans le commerce utilisent des batteries lithium-ion, permettant de générer et stocker de l’électricité grâce à un échange réversible de l’ion lithium entre des électrodes positives et négatives. Plusieurs types de batterie sont mis au point à partir de cette technologie, en fonction des matériaux employés pour la conception des électrodes positives. On trouve sur les modèles de voiture électrique vendus en Europe trois grandes variantes, avec des batteries dites lithium-fer-phosphate (LFP), nickel-manganèse-cobalt (NMC) et nickel-cobalt-aluminium (NCA). 

 
Dans tous les cas, ces matières présentent de vrais risques environnementaux quand les batteries sont mises au rebut. Le lithium-ion d’une batterie endommagée peut provoquer des risques d’incendie en cas de fuite. Les produits chimiques échappés d’une batterie de voiture électrique sont également nocifs pour les écosystèmes. Le transport de ces matières présente par ailleurs un risque pour la santé si les opérations ne sont pas effectuées correctement. 

 
Pour toutes ces raisons, le recyclage de batterie de voiture au lithium demande un degré d’expertise élevé, des infrastructures adaptées et des protocoles précis pour gérer ces éléments en évitant tout danger. Quand on sait que 30 millions de véhicules électriques pourraient circuler dans l’Union européenne à l’horizon 2030, on comprend l’importance croissante prise par la filière recyclage des batteries. 

 

L’évolution de la législation européenne sur le recyclage des batteries 

 
Face aux risques que représentent les batteries de véhicule hors d’usage, l’Union européenne a entrepris de légiférer pour favoriser le recyclage de ces éléments, mais aussi d’imposer des normes plus strictes quant à leur fabrication. Depuis le 1er janvier 2025, les fabricants ont l’obligation de déclarer l’empreinte carbone de chaque batterie, tout en veillant à gérer leur fin de vie avec un taux de recyclabilité de 65 %. 

 
Le règlement EU 2023/1542 définit de cette façon un cadre très précis pour la mise en œuvre de batteries plus durables, tout en réduisant leur impact sur l’environnement une fois arrivées en fin d’utilisation. Pour les matières à risques contenues dans les batteries des voitures électriques, comme le lithium, le cobalt, le nickel ou bien le graphite, des taux minimaux de matériaux recyclés ont été fixés afin de concevoir de nouvelles batteries. Ces barèmes sont progressifs, de l’ordre de 50 % pour le lithium en 2027, puis de 80 % en 2031 par exemple. Une plus grande efficacité est aussi attendue dans le processus de recyclage des batteries, pour permettre, à terme, de récupérer jusqu’à 90 % du poids total de chaque élément hors d’usage. 

 
Pour les fabricants, ces nouvelles réglementations imposent des pratiques plus responsables et des mesures concrètes afin de faciliter le recyclage de batterie de voiture et de limiter les risques inhérents aux modèles hors d’usage. Cet enjeu majeur est lié au fait que l’Union européenne souhaite rendre la filière des véhicules électriques de plus en plus sûre et propre à tous les niveaux d’ici 2035, date où l’interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs doit entrer en vigueur.  

 

Le rôle d’un expert dans le recyclage de batterie de voiture 

 
Pour répondre à ces impératifs, il est essentiel de passer par des structures spécialisées dans le recyclage des batteries de voiture électrique. Fort d’une longue expérience dans la gestion des piles et batteries usagées, l'éco-organisme Batribox veut profiter du renouvellement de son agrément en 2025 pour aller plus loin dans le recyclage de ces éléments. 

 
L’organisme s’appuie pour cela sur la grande efficacité de ses initiatives en matière de collecte de piles et de batteries. En 2024, ce sont 6 300 tonnes de produits usagés dans ce domaine que Batribox a pu collecter partout dans l’Hexagone. Les opérations menées poursuivent plusieurs objectifs fondamentaux, dont la préservation de l’environnement et de la santé publique, l’engagement citoyen en faveur du recyclage et la mise en place d’une économie circulaire dans le mode de fabrication des batteries. 

 
Les éco-organismes comme Batribox vont ainsi jouer un rôle indispensable dès 2025 et dans les années à venir pour parvenir à respecter les objectifs ambitieux de collecte et de recyclage fixés par l’Union européenne. D’ici 2030, un taux de collecte de 73 % est visé pour toutes les catégories de batterie, avec la mise en œuvre de projets concrets facilitant la réparation et la seconde vie de ces accessoires.  

 
Afin de remplir ces objectifs, des campagnes de sensibilisation et des opérations de collecte vont être menées par Batribox dans toute la France dans le courant de l’année 2025, grâce au soutien de ses adhérents et partenaires.  

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